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Et il arriva

Dimanche 31 mai 2009 à 19:05

 
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Laisse toi surprendre, laisse toi te faire embrasser et trembler de ces mots, laisse le temps agir comme jamais il l'aurait fait. Mais ne la laisse pas.  Je me surprend, certes bien trop fréquemment à des choses probablement impossibles qui arriveraient chaque jour, des faits denudés de toute objectivité, qui d'ailleurs n'existe point. J'appréhende, et si un jour je réalisais que je n'avais pas tout fait.

 
Emilie, oui.

Lundi 6 juillet 2009 à 19:46

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Elle croisa son regard. Je crois que tant de choses ressortirent, il fut si simple, mais si étranger peut être même, qu'en savons nous. Un sentiment lointain, un regard lointain par ces jours passés, cette année, intensément. L'expression d'une vie, d'un tout, si vraie, si naïve, rien n'est plus révélateur dirais-je. Décripter cela, décripter ce roman inexprimable, raconte moi cette histoire dont toi même ne serait y mettre des mots. Laisse moi rêver avec toi, t'accompagner. Ne me fais pas ces yeux là, un regard douloureux. Je crois que tout veut tout dire, une unique petite seconde suffirait mais  ne révélons rien. Ne me regarde pas.

Mercredi 15 juillet 2009 à 10:45

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« Oublions tout mais ne recommençons pas »
« Oublions tout et ne recommençons pas »

Lundi 19 octobre 2009 à 20:47

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La  nuit de décembre,
Peut être envolée de ses pensées peut être mise de côté avec ces années passées. Un jour pas comme les autres, quelqu'un de particulier, dans un endroit particulier. J’y  pense encore. Et toujours. Rien de plus évident. Il y a des choses comme çà. Qui ne s’oublient pas. Entre autres. Il y a des personnes comme ça. Un simple coup de téléphone, un tout. Un état d’esprit totalement perdu, nageant dans une piscine qui n’aurait pas de fond. On ne se sort pas de ces choses-là. Et pourtant il y a une sortie. Reprendre le cours d'une existence évincée, qu'on aurait pensé avoir enfin abandonné. Ne jamais y renoncer, tout est là dirais-je. Je narrerais mes jours futurs, comme pour m'imaginer une vie.
Cette année, un mercredi, un hiver avec innéluctablement de la neige, je marcherais à l'inconnu, guidée de ce qui s'applerait l'abstrait. J'adore l'abstrait. N'espère pas, ne pense pas. Peut être, oui. Des pas; passer devant ces maisons pleines de monde. Assis, souriant. Une harmonie de sourires, comme si personne n'auraient pu changer le cours des choses, faire taire cet ensemble artistiquement passionnant. Une coordination paranormale, c'est ça que je regarderais, oui. De la fumée des cheminées, de ma bouche, non je ne fumais pas. Mais j'y penserais, non pas à la cigarette, j'y penserais comme si rien d'autre autour pouvait m'atteindre davantage. Vous comprendrez ainsi la subtilité de ce moment personnel de puissance infinie. Des moments comme ça, je ne sais pas. Le ciel aurait pu m'assommer oui, qu'il essaye. Mourir, et continuer son chemin, il est beau de rêver et de croire à ce qu'on est en train d'imaginer. Je me surprends séduite par l'imagination et le rêve de cette réalité, comme il a pu en être le cas durant le siècle des Lumières. Quel classique, classique. Je fermais les yeux, juste à ce moment là. Un froid glacial, une enfant dénudée, une fine robe noire, à bretelles, elle brillait, elle était belle, adaptée à cette occasion simplement extraordinaire. Des paillettes en ce jour de fête qui gardera à jamais ce caractère particulier féérique. les cheveux tirés, en en émerveillement devant ces flocons. J'étais gelée. J'étais inéluctablement abandonnée, mais qui sais, j'avançais. On m'aurait peut-être oubliée, aujourd'hui. Les uns festoyaient, les autres se rappelaient. Je me roulais dans la neige glacée, j'étais recouverte, entièrement; disons que j'aurais voulu en faire ainsi, j'aurais peut-être même aimé m'y endormir. Jusqu'à quand. J'y renoncerais. Je m'y dirigeais, lentement, comme si je voulais forcer ce destin, et faire en sorte de retrouver ce que je voulais. Attendre pour lui laisser le temps. Attendre pour y croire. je fermais les yeux pour échapper à cette réalité furtive que semblait me décevoir, j'attendais, je courrais, je tombais. Mais en m'arrêtant je verrais ce pont, repenserais à notre secret, revoyant ces pierres noircies sur lesquelles je m'étais reposée, revoyant ses mains se poser sur moi. Je dégringolais dans les herbes hautes, trempée jusqu'aux os. J'allais m'y réfugier. Entre des larmes glacées et un sourire figé, j'y repensais. Il y a un an, rappelle toi, un crime, LE crime d'une vie, celui de l'amour. Je n'entendais plus rien, mis à part le bruit du ruisseau. Je ne pouvais réfléchir, je pouvais être oubliée, passer la nuit de Noël ici. j'aurais aimé qu'il me tende la main, on aurait pris le risque ensemble, sans se dire qu'il n'y a plus rien. Mais la réalité différait, je voulais céder à la tentation et m'en aller. Mais je ressentais intérieurement une présence, un soupçon de chaleur peut-être. Réconfortée, hallucinant, "je suis là". Oui. Je mélangerais tout, j'entendais, je n'ai rien oublié. "Je n'ai rien oublié", ses yeux vitreux. M'abandonner encore. Il m'avait laissé seulement bout de papier dans la main, j'entendis sa moto. Il n'avait pas oublié. Congelée, mes lèvres collées, attendre un an encore avant d'espérer revivre un moment de proximité furtif, ou non. Ce papier dans ma main, je le serrais fort ce 24 décembre

Vendredi 26 février 2010 à 18:36

[ Dominique Blondeau
AAron - LL

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