anchored-em - Et il arrivahttp://anchored-em.cowblog.frEmilie . J'ai longtemps pris ce que les autres qualifieraient de "brouillons du futur" pour de réels projets . Je me rends compte de mes fautes et des nombreux essais que je ferais dès à présent. Enfin, pourrions nous dire, à part çà , la différence entre littérature et journalisme, c'est que le journalisme est illisible et que la littérature n'est pas lue.CowblogfrWed, 23 Nov 2011 22:40:08 +0100180http://anchored-em.cowblog.fr/ecrire-une-forme-d-existence-3152674.htmlEcrire, une forme d'existence

 Quand parfois on n’existe pas,

Sais-tu ce qu’il y a de pire dans le chagrin, c’est qu’on ne peut le contrôler, le mieux qu’on puisse faire peut être serait de ressentir le chagrin, le ressentir de la façon la plus profonde possible. Car celui-ci ne doit pas être évincé ou rejeté de toute situation. On ne peut vivre sans le chagrin constant d’une vie qui n’est plus. On ressent cela dans des moments d’existence extrême, on ressent cela par une conscience exercée, une belle conscience qui prend compte de la réalité qui l’entoure. Je dirais même que le chagrin, plus que la joie ou l’éclat de rire, qui ne sont qu’éphémères et sans origine de la conscience, nous prouve un peu plus à chaque fois que nous sommes loin d’être abstraits tels des tableaux imperceptibles ou d’incompréhension absente. Appréciez la manifestation de cette conscience, de cet intérieur habité de sentiments. Un chagrin est un sentiment, une conséquence de cela et même parfois une cause. Jamais autant de questions peuvent se mélanger que lors de ce phénomène surnaturel relevant uniquement d’une conscience cachée.Savez-vous ce qu’il y a de pire à ne pouvoir ressentir le chagrin, c’est de ne pas se rendre compte qu’on existe. Exister pour un but encore non déterminé, mais exister serait déjà une bonne chose. On ne peut se rendre compte à quel point exister est essentiel dans cet univers abstrait qui ne représente rien, qui n’existe même pas lui-même. Exister serait peut-être un but, non pas un but dans une vie, ce n’est en aucun cas possible, mais exister pour se le dire, pour se l’imaginer, exister pour le vivre. Vivre une existence, ou vivre tout simplement. Oui, vivre tout simplement pour profiter d’une existence donnée. Nous ne pouvons vivre ni même exister quand on appartient à cet univers abstrait, je dirais même que l’existence ne puisse être définir clairement. Vous êtes-vous déjà demandé ce que recouvrait la notion d’existence, ce que représentait l’acte d’exister pour vous, pour les autres aussi peut-être. Car vous n’existez pas pour seule cause que vous l’avez voulu, vous existez par la volonté de l’autre. Vous êtes quelqu’un car un jour quelqu’un a voulu que vous « soyez », être, oui être tout simplement. Simple, mais tellement abstrait et rare pourrions-nous dire.
Pressentez ce sentiment qui n’est pas encore là, imaginez les jours qui ne viendront peut-être jamais. Nous ne pouvons espérer le possible, un peu trop simple d’accès et de compréhension, contentez vous de l’inimaginable, de l’impossible et de l’irréel pour manifester cet intéressement bien trop absent. Je ne pense pas être celle que je suis, je ne pense pas vouloir être celle que je serais, je pense être celle qui n’existe pas encore, celle que personne ne connaîtra jamais, je pense être celle qui n’existe pas, mais qui existera bientôt dans cet univers que tout le monde connait sans le connaître vraiment. 
Ne faîtes pas comme si ce n’était rien, c’est bien plus que tout à vrai dire, exister est loin d ‘être imaginaire, ou indescriptible c’est en réalité bien plus réel que n’importe quelle autre chose. L’existence ne présente pas des attraits pour a définir, l’existence n’est rien pour certains, pour beaucoup. Elle n’est rien pour ceux qui n’existent pas. Si l’existence vous ait donné, n’existez pas seulement, mais vivez.

J’aurais aimé exister, non pas pour le plaisir, mais pour vivre.

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http://anchored-em.cowblog.fr/commentaires-3152674.htmlWed, 23 Nov 2011 22:40:00 +0100http://anchored-em.cowblog.fr/ecrire-une-forme-d-existence-3152674.html
http://anchored-em.cowblog.fr/pourrais-je-3100794.htmlPourrais-jeJe suis incapable de l'avouer.
J'enverrais valser le monde si tu me le demandais, ne crois pas en ce que je te dis où en ce que je ne dis pas, rien n'est réel. Laisse moi te dire que je ne suis plus, laisse moi te dire que je n'irais plus, laisse moi te mentir juste pour me faire sourire. Sourire des années sans m'arrêter, ne jamais m'arrêter, je ne peux arrêter. Laisse moi m'en aller juste pour avoir le plaisir de te retrouver, laisse moi te dire que je n'en suis pas capable, ou tout simplement peut être que je n'en suis plus capable car tout est beaucoup plus simple quand les événements se compliquent. S'en aller sans prévenir le monde, ne pas leur dire que je ne serais plus. Laisse moi danser ces nuits entières au bord de l'eau. Laisse moi m'inventer, me réécrire et m'imaginer. Ne me rend pas ma liberté, je pourrais la récupérér. 

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http://anchored-em.cowblog.fr/commentaires-3100794.htmlThu, 14 Apr 2011 19:22:00 +0200http://anchored-em.cowblog.fr/pourrais-je-3100794.html
http://anchored-em.cowblog.fr/i-said-maybe-3064003.htmlI said maybe.http://anchored-em.cowblog.fr/images/IMG6333.jpg

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http://anchored-em.cowblog.fr/commentaires-3064003.htmlSun, 28 Nov 2010 20:49:00 +0100http://anchored-em.cowblog.fr/i-said-maybe-3064003.html
http://anchored-em.cowblog.fr/j-ai-lache-cette-main-qui-etait-la-tienne-3063434.htmlJ'ai lâché cette main qui était la tienne
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Doux instants.
                        Sais-tu à quel point un simple petit rien, peut faire un grand tout. Ce grand tout qui t’emmène loin, loin dans ta vie, dans ta réflexion, loin tout court. Loin je ne sais où d’ailleurs car la question ne se pose pas. On ne répond pas souvent à toutes ces maudites questions. Une question n‘est qu’une torture de l’esprit dans laquelle on s’aventure en une certaine recherche, dans laquelle on se perd parfois, dans laquelle on se complique tout simplement l’existence. Rien ne peut être plus beau, rien ne peut égaler cela. Rien, rien. Ou peut être que si. Je ne sais plus vraiment où je vais, où me guideront ces pas asse hésitants, hésitants sur la façon dont tout le reste pourra découler de chaque action commise chaque instant. Ces pas ne savent pas, mais ce sont les miens, et moi, le sais-je ?
Je sais que tout arrive, que tout se réalise, car tout s’est réalisé, tout ce que j’imaginais, et je crois que rien n’est fini. Car finalement si cela ne me rend pas heureuse par sa réalisation, ce sera simplement que la simple idée que cette chose puisse se réaliser, se sera simplement et tranquillement effacée de mon esprit. Je ne garde pas en réserve trop d’espoir incertain. Je me contente de croire à ce qui est croyable.Ou pas,  la vie transforme tout ca. Je me surprends surprise de ces événements, je me surprends à y repenser, je me surprend à me ré-imaginer, je me surprend à bon nombre de choses effacées de ma mémoire, si bien effacées d’ailleurs, ou bien seulement rangées dans ces petits tiroirs si bien ordonnés, mais qui se mélangent si souvent. Et, surtout, enfin pourrais-je dire, je me fais surprendre par leur réalisation, si bien que je ne sais plus à quoi croire, à quoi ne plus croire, les irréalisables et le reste. Tout est une question de hasard, de chance pas toujours bien placée, certes, mais un hasard qui chamboule tout, un hasard si palpitant, que seule moi pourrait en saisir l'importance, la si grande signification. Rien n'est plus beau que de voir des espoirs perdus se réalisés, rien n'est plus beau, je l'assure. Par preuves sans nul doute, pas expérience, comme si j'en avais une. La vie, la vie, oui la vie est fantastique. Ne pas fermer les yeux sur une réalité évidente, ne pas fermer les yeux sur ces émotions en surabondance, ne pas ce dire que c'est comme ça et que ca ne pourra changer, on ne peut s'interdire de désirer, d'aimer ou d'adorer, on ne peut s'interdire ce qu'on veut le plus au monde, on ne peut se faire ça. La vie est courte et longue à la fois, comme dirais les Sophistes, tout dépend à quoi on la compare, mais il faut savoir, avant tout, avant même de naitre, qu'il faut en profiter, chaque seconde. Ne pas les laisser partir, s'envoler, ne t'éloigne pas de tous ceux là si ils comptent. Car le remord est la pire des choses, bien pire que tout. Le regret est différent, vaut-il peut être mieux se tromper, se rendre compte qu'on a fait une erreur, plutôt que de ne même pas y avoir goûter. Chacun son point de vue en fait. Profite mais avant tout, réfléchi, un peu pas trop.
Ils se sont vus, par hasard, un hasard implacablement voire totalement planifié et il l’a regardée comme jamais il avait pu le faire auparavant, car là c’était différent, là c’était un moment impossible, irréalisable mais peut être réel finalement, il l’a regardée longuement sans un mot, sans une expression mais ses yeux le trahissaient, d’une trahison fatale, la pire des trahisons même je dirais. Il s’est approché lentement et s’est enfui. Tel un voleur, tel un brigand, un tyran. Parti à l’autre bout du monde. Laissant un mot, un vulgaire petit bout de papier rose, le genre de feuille de brouillon dont on ne se sert jamais. Personne n’a jamais su ce qu’il y avait annoté. Car il ne fallait pas savoir, personne ne l’a découvert, personne n’a même cherché à le découvrir. Pas même elle. Je crois que le monde est accablé, accablé d’un certain nombre de choses, toutes aussi particulières et uniques les unes que les autres, des faits, gestes, manières, pensées, imagination, réalisation, espoir et désespoir, surprise et bonheur infini. On passera par chacune de ces phases, on s’arrêtera dans la dernière. Engloutis sous cette épaisseur de béton, un amour infini. Je vis un amour infini, terminé depuis longtemps. Ne me regarde plus.
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http://anchored-em.cowblog.fr/commentaires-3063434.htmlFri, 26 Nov 2010 20:15:00 +0100http://anchored-em.cowblog.fr/j-ai-lache-cette-main-qui-etait-la-tienne-3063434.html
http://anchored-em.cowblog.fr/me-diras-tu-un-jour-que-tu-t-en-vas-3061570.htmlMe diras-tu un jour que tu t'en vas?
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L’inconnu , et le savoir permanent embrassant le même avenir.  La peur, l’appréhension, l’absence de raison. Un changement ou finalement juste une évolution , un temps qui se prolonge chaque jour, un temps où l’impossibilité existait. Ce temps qui est devenu si beau, si prestigieux aux yeux des plus chanceux. Chanceuse . Un rêve, une nostalgie, un avenir proche, un petit bout . Et un petit bout, de bonheur, de sourire, de sentiment, de changement, de clarté, de chou . Des réflexions interminables se terminant en un sourire presque insoupçonnable, des mots anodins aboutissant à un réel quelque chose. Putin que c’est bon d’être jeune, sans expérience de la vie. Nous ne savons pas grand chose.  Regarde dehors, ce soleil qui tape sur ta fenêtre pour te demander de sortir un peu, pour te changer les idées alors que toi tes idées tu les aimes comme elles sont . Préférant taper, sur un clavier . Ou griffonner, sur du papier. Et puis je me dis que , çà faisait tellement longtemps que çà ne m’était pas arrivé , sentir mon cœur battre. Ahah, comme s'il pouvait s'arrêter. Croyant presque qu’il transperce votre peau. J’ai du mal à réaliser. J’ai l’envie de me baigner la nuit sur une plage déserte, courir à l’inconnu en me demandant qui me récupèrera à l’arrivée, rêver et imaginer ce monde . Car tout se réalise un jour. La vie est tellement longue en fait .Et c’est çà qui donne l’envie d’attendre parfois , ou pas. Croire en ce que la vie peut offrir, les plus beaux cadeaux, les plus belles preuves accomplies. Car tout ne tient qu’à des preuves. Les gens changent et nous aussi . On a tous besoin de changement un jour ou l’autre. Il faut peut être avoir eu peur, avoir eu très peur, ou être passer à côtés du ravin de la vie , il faut peut être avoir çà pour se rendre compte que finalement tout ne tient qu’à nous, metteur en scène de la réalité. Il n’y a que nous qui pouvons changer l’avenir qui se dessine devant nous. Prendre quelques affaires, se tirer avec cet enfant, ce petit bébé, prendre un appart et vivre. 

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http://anchored-em.cowblog.fr/commentaires-3061570.htmlSun, 21 Nov 2010 15:27:00 +0100http://anchored-em.cowblog.fr/me-diras-tu-un-jour-que-tu-t-en-vas-3061570.html
http://anchored-em.cowblog.fr/souvent-3054539.htmlSouvent. 

Te sens-tu sentimentalement capable  ?

Je crois que rien est facile, rien n’est réellement simple, l’interprétation fait tout,  strictement tout,  je l’assure le confirme et l’affirme en toute insouciance. L’interprétation écrit le cours des choses, invente un bonheur dissipé ou anéantie légèrement une existence parfois un peu trop fragile. L’interprétation te donne le droit de voir les choses  de la manière dont tu le désires, elle donne souvent des ailes, mais en même temps te prive d’une certaine liberté, car l’interprétation ne se contrôle pas toujours. Elle peut certes se distinguer de différentes façons, chercher à cœur perdue une situation frôlant la perfection pour se rassurer  mais au fond, à l’intérieur une seule persiste, la seule, l’unique car il arrive, en effet, d’être conscient, de se rendre compte aussi simplement que ca le soit, de ce qui se passe, en fait. C’est celle dont tu pourras te passer, involontairement, celle que tu ne pourras dissimuler, celle qui correspondra à ce caractère si personnel que l’on possède malgré toute tentative, tout souhait. Celle qui changera les choses, ou non. Il faut un sacré cran pour vivre, pour surmonter peut être tout ce qui se mettrait sur notre route, en travers de notre chemin ou même naviguant toute une vie près de nous, du courage, de l’espoir même ; l’espoir ne peut se mettre de côté, il fait avancer parfois reculer, il donne un sourire parfois ironique et moqueur, il apporte le peu de force qu’il nous reste au fin fond des entrailles, il permet la survie ; cela ne peut être mis de côté ou simplement interdit par ce subconscient voulant tout contrôler. Notre inconscient est la plus belle vérité que nous pouvons exprimer, la plus vraie, la plus sincère, la plus interdite peut être. Décidons-nous réellement de notre vie, des aléas et péripéties survolant cette existence bien trop mouvementée, je crois que rien est joué, que rien est déterminé, je crois que tout reste encore à faire, que rien ne peut être achevé. On ne termine pas quelque chose, on décide simplement de l’interrompre. A vie. Pour une nuit. Interrompre un bonheur, un malheur, des pleurs ou un moment d’euphorie indéniable. Arrêtons nous le cours des choses selon notre pure volonté ou sommes nous soumis à des lois implacables. Le fil des choses nous surprendra toujours, les événements ne se dérouleront jamais réellement comme on l’aurait aimé, il y a toujours des petits détails, des petits riens perdus au milieu de cette mascarade, qui nous échappent. Ces riens sont souvent tout. On oublie parfois de penser à certaines choses, certains moments, certains détails qui signifieraient toute la différence. Car parfois on ne se rend pas compte de nos gestes, de nos choix, des conséquences de cette immensité. Ces conséquences si importantes, si significatives dans une vie fraîchement dessinée. Et si ces conséquences n’étaient pas à la hauteur, elles nous détruiraient peut être, petit à petit, car on ne se rend compte de nos erreurs que petit à petit, avec le temps comme ils disent, le temps arrange tout mais peut détruire une vie, détruire un personnage si charismatique, détruire un sourire retrouvé. Je crois que le temps fait mal comme un bien fou, je crois que le temps est une belle petite chose assez particulière, qui ne prévient pas, qui passe discrètement sans faire de bruit. Peut être que la vie est faite ainsi en fait, un temps passant, des choix dirigés par je ne sais quoi, des conséquences qui nous échappent, et puis simplement continuer à vivre. Apprend à aimer avant d’apprendre à vivre, en somme apprend à être heureux, à découvrir la réalité, cette si belle réalité. Apprend à te découvrir à travers quelqu’un d’autre. Apprendre à aimer, comme apprendre à vivre déjà aussi, apprendre à être heureux. Pas ce bonheur de merde dont tout le monde parle sans réellement en savoir la signification, non ce bonheur là, celui que je vivais. Et après tu seras ce qu’est vivre.


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http://anchored-em.cowblog.fr/commentaires-3054539.htmlMon, 01 Nov 2010 10:13:00 +0100http://anchored-em.cowblog.fr/souvent-3054539.html
http://anchored-em.cowblog.fr/tendre-baiser-2989171.htmlTendre baiser .Parfois le temps nous arrête , net . Parfois , il suffit juste d'accepter, stopper tout , tout de suite , sans même y avoir vraiment réfléchis en fait; consciente de ses faits , consciente du temps , ce temps qui s'arrête . Ne réfléchis que quand cela est terriblement nécessaire , le surplus n'est pas de très bonne compagnie . Entends tu le si libre et simple son de ma voix au fond de mon esprit, là est le secret, là est ce mystère si extravagant . Cette douce peau s'approchant sans rien dire, cette sensation de légèreté entrant . Je me souviens encore de toute cette mise en scène, aussi stupide pourrait-elle être . Penser comme bon vous semblera . Comme une libellule traversant discrètement ma robe , de l'intérieur . Ce moment , à l'instant même où je pourrais le décrire me manque . D'un manque douloureux et impulsif, d'un manque charismatique et charmeur, ce manque que chacun de vous aimerait combler. Je me souviens encore de ce doux visage qui me regardait, je voyais en lui un océan de plaisir, une ruée de sentiments et quelques étoiles scintillant dans le bleu de ses yeux . A défaut d'aimer, j'adore , j'admire , je contemple en me touchant brièvement les cheveux, cette personne si attentionnée . Quelques attentions involontaires peut être, ce genre de choses qui tombent du ciel . Auriez-vous crus en ce si jolie rêve s'il s'était présenté dans la réalité . Auriez vous pleurer comme une enfant à l'instant même où vos lèvres se seraient détachés , sachant pertinemment que ce moment serait le seul de la sorte . Un mouchoir m'attendait au creux  de ma main, me serais-je préparée , savoir en fait le doux développement de ces instants . 
Le temps reprenait doucement son cours .
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http://anchored-em.cowblog.fr/commentaires-2989171.htmlThu, 22 Apr 2010 21:12:00 +0200http://anchored-em.cowblog.fr/tendre-baiser-2989171.html
http://anchored-em.cowblog.fr/on-peut-detruire-le-souvenir-avec-des-mots-mais-non-la-beaute-de-ce-souvenir-2970807.htmlOn peut détruire le souvenir avec des mots, mais non la beauté de ce souvenir.[ Dominique Blondeau
AAron - LL
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http://anchored-em.cowblog.fr/commentaires-2970807.htmlFri, 26 Feb 2010 18:36:00 +0100http://anchored-em.cowblog.fr/on-peut-detruire-le-souvenir-avec-des-mots-mais-non-la-beaute-de-ce-souvenir-2970807.html
http://anchored-em.cowblog.fr/il-y-a-des-choses-comme-ca-2920358.htmlIl y a des choses , comme çà .http://anchored-em.cowblog.fr/images/IMG6264.jpg
La  nuit de décembre,
Peut être envolée de ses pensées peut être mise de côté avec ces années passées. Un jour pas comme les autres, quelqu'un de particulier, dans un endroit particulier. J’y  pense encore. Et toujours. Rien de plus évident. Il y a des choses comme çà. Qui ne s’oublient pas. Entre autres. Il y a des personnes comme ça. Un simple coup de téléphone, un tout. Un état d’esprit totalement perdu, nageant dans une piscine qui n’aurait pas de fond. On ne se sort pas de ces choses-là. Et pourtant il y a une sortie. Reprendre le cours d'une existence évincée, qu'on aurait pensé avoir enfin abandonné. Ne jamais y renoncer, tout est là dirais-je. Je narrerais mes jours futurs, comme pour m'imaginer une vie.
Cette année, un mercredi, un hiver avec innéluctablement de la neige, je marcherais à l'inconnu, guidée de ce qui s'applerait l'abstrait. J'adore l'abstrait. N'espère pas, ne pense pas. Peut être, oui. Des pas; passer devant ces maisons pleines de monde. Assis, souriant. Une harmonie de sourires, comme si personne n'auraient pu changer le cours des choses, faire taire cet ensemble artistiquement passionnant. Une coordination paranormale, c'est ça que je regarderais, oui. De la fumée des cheminées, de ma bouche, non je ne fumais pas. Mais j'y penserais, non pas à la cigarette, j'y penserais comme si rien d'autre autour pouvait m'atteindre davantage. Vous comprendrez ainsi la subtilité de ce moment personnel de puissance infinie. Des moments comme ça, je ne sais pas. Le ciel aurait pu m'assommer oui, qu'il essaye. Mourir, et continuer son chemin, il est beau de rêver et de croire à ce qu'on est en train d'imaginer. Je me surprends séduite par l'imagination et le rêve de cette réalité, comme il a pu en être le cas durant le siècle des Lumières. Quel classique, classique. Je fermais les yeux, juste à ce moment là. Un froid glacial, une enfant dénudée, une fine robe noire, à bretelles, elle brillait, elle était belle, adaptée à cette occasion simplement extraordinaire. Des paillettes en ce jour de fête qui gardera à jamais ce caractère particulier féérique. les cheveux tirés, en en émerveillement devant ces flocons. J'étais gelée. J'étais inéluctablement abandonnée, mais qui sais, j'avançais. On m'aurait peut-être oubliée, aujourd'hui. Les uns festoyaient, les autres se rappelaient. Je me roulais dans la neige glacée, j'étais recouverte, entièrement; disons que j'aurais voulu en faire ainsi, j'aurais peut-être même aimé m'y endormir. Jusqu'à quand. J'y renoncerais. Je m'y dirigeais, lentement, comme si je voulais forcer ce destin, et faire en sorte de retrouver ce que je voulais. Attendre pour lui laisser le temps. Attendre pour y croire. je fermais les yeux pour échapper à cette réalité furtive que semblait me décevoir, j'attendais, je courrais, je tombais. Mais en m'arrêtant je verrais ce pont, repenserais à notre secret, revoyant ces pierres noircies sur lesquelles je m'étais reposée, revoyant ses mains se poser sur moi. Je dégringolais dans les herbes hautes, trempée jusqu'aux os. J'allais m'y réfugier. Entre des larmes glacées et un sourire figé, j'y repensais. Il y a un an, rappelle toi, un crime, LE crime d'une vie, celui de l'amour. Je n'entendais plus rien, mis à part le bruit du ruisseau. Je ne pouvais réfléchir, je pouvais être oubliée, passer la nuit de Noël ici. j'aurais aimé qu'il me tende la main, on aurait pris le risque ensemble, sans se dire qu'il n'y a plus rien. Mais la réalité différait, je voulais céder à la tentation et m'en aller. Mais je ressentais intérieurement une présence, un soupçon de chaleur peut-être. Réconfortée, hallucinant, "je suis là". Oui. Je mélangerais tout, j'entendais, je n'ai rien oublié. "Je n'ai rien oublié", ses yeux vitreux. M'abandonner encore. Il m'avait laissé seulement bout de papier dans la main, j'entendis sa moto. Il n'avait pas oublié. Congelée, mes lèvres collées, attendre un an encore avant d'espérer revivre un moment de proximité furtif, ou non. Ce papier dans ma main, je le serrais fort ce 24 décembre

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http://anchored-em.cowblog.fr/commentaires-2920358.htmlMon, 19 Oct 2009 20:47:00 +0200http://anchored-em.cowblog.fr/il-y-a-des-choses-comme-ca-2920358.html
http://anchored-em.cowblog.fr/je-parviendrai-a-mentir-2876760.htmlJe parviendrai à mentir.
« Oublions tout mais ne recommençons pas »
« Oublions tout et ne recommençons pas »
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http://anchored-em.cowblog.fr/commentaires-2876760.htmlWed, 15 Jul 2009 10:45:00 +0200http://anchored-em.cowblog.fr/je-parviendrai-a-mentir-2876760.html