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Et il arriva

Jeudi 22 avril 2010 à 21:12

Parfois le temps nous arrête , net . Parfois , il suffit juste d'accepter, stopper tout , tout de suite , sans même y avoir vraiment réfléchis en fait; consciente de ses faits , consciente du temps , ce temps qui s'arrête . Ne réfléchis que quand cela est terriblement nécessaire , le surplus n'est pas de très bonne compagnie . Entends tu le si libre et simple son de ma voix au fond de mon esprit, là est le secret, là est ce mystère si extravagant . Cette douce peau s'approchant sans rien dire, cette sensation de légèreté entrant . Je me souviens encore de toute cette mise en scène, aussi stupide pourrait-elle être . Penser comme bon vous semblera . Comme une libellule traversant discrètement ma robe , de l'intérieur . Ce moment , à l'instant même où je pourrais le décrire me manque . D'un manque douloureux et impulsif, d'un manque charismatique et charmeur, ce manque que chacun de vous aimerait combler. Je me souviens encore de ce doux visage qui me regardait, je voyais en lui un océan de plaisir, une ruée de sentiments et quelques étoiles scintillant dans le bleu de ses yeux . A défaut d'aimer, j'adore , j'admire , je contemple en me touchant brièvement les cheveux, cette personne si attentionnée . Quelques attentions involontaires peut être, ce genre de choses qui tombent du ciel . Auriez-vous crus en ce si jolie rêve s'il s'était présenté dans la réalité . Auriez vous pleurer comme une enfant à l'instant même où vos lèvres se seraient détachés , sachant pertinemment que ce moment serait le seul de la sorte . Un mouchoir m'attendait au creux  de ma main, me serais-je préparée , savoir en fait le doux développement de ces instants . 
Le temps reprenait doucement son cours .
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Lundi 1er novembre 2010 à 10:13

 

Te sens-tu sentimentalement capable  ?

Je crois que rien est facile, rien n’est réellement simple, l’interprétation fait tout,  strictement tout,  je l’assure le confirme et l’affirme en toute insouciance. L’interprétation écrit le cours des choses, invente un bonheur dissipé ou anéantie légèrement une existence parfois un peu trop fragile. L’interprétation te donne le droit de voir les choses  de la manière dont tu le désires, elle donne souvent des ailes, mais en même temps te prive d’une certaine liberté, car l’interprétation ne se contrôle pas toujours. Elle peut certes se distinguer de différentes façons, chercher à cœur perdue une situation frôlant la perfection pour se rassurer  mais au fond, à l’intérieur une seule persiste, la seule, l’unique car il arrive, en effet, d’être conscient, de se rendre compte aussi simplement que ca le soit, de ce qui se passe, en fait. C’est celle dont tu pourras te passer, involontairement, celle que tu ne pourras dissimuler, celle qui correspondra à ce caractère si personnel que l’on possède malgré toute tentative, tout souhait. Celle qui changera les choses, ou non. Il faut un sacré cran pour vivre, pour surmonter peut être tout ce qui se mettrait sur notre route, en travers de notre chemin ou même naviguant toute une vie près de nous, du courage, de l’espoir même ; l’espoir ne peut se mettre de côté, il fait avancer parfois reculer, il donne un sourire parfois ironique et moqueur, il apporte le peu de force qu’il nous reste au fin fond des entrailles, il permet la survie ; cela ne peut être mis de côté ou simplement interdit par ce subconscient voulant tout contrôler. Notre inconscient est la plus belle vérité que nous pouvons exprimer, la plus vraie, la plus sincère, la plus interdite peut être. Décidons-nous réellement de notre vie, des aléas et péripéties survolant cette existence bien trop mouvementée, je crois que rien est joué, que rien est déterminé, je crois que tout reste encore à faire, que rien ne peut être achevé. On ne termine pas quelque chose, on décide simplement de l’interrompre. A vie. Pour une nuit. Interrompre un bonheur, un malheur, des pleurs ou un moment d’euphorie indéniable. Arrêtons nous le cours des choses selon notre pure volonté ou sommes nous soumis à des lois implacables. Le fil des choses nous surprendra toujours, les événements ne se dérouleront jamais réellement comme on l’aurait aimé, il y a toujours des petits détails, des petits riens perdus au milieu de cette mascarade, qui nous échappent. Ces riens sont souvent tout. On oublie parfois de penser à certaines choses, certains moments, certains détails qui signifieraient toute la différence. Car parfois on ne se rend pas compte de nos gestes, de nos choix, des conséquences de cette immensité. Ces conséquences si importantes, si significatives dans une vie fraîchement dessinée. Et si ces conséquences n’étaient pas à la hauteur, elles nous détruiraient peut être, petit à petit, car on ne se rend compte de nos erreurs que petit à petit, avec le temps comme ils disent, le temps arrange tout mais peut détruire une vie, détruire un personnage si charismatique, détruire un sourire retrouvé. Je crois que le temps fait mal comme un bien fou, je crois que le temps est une belle petite chose assez particulière, qui ne prévient pas, qui passe discrètement sans faire de bruit. Peut être que la vie est faite ainsi en fait, un temps passant, des choix dirigés par je ne sais quoi, des conséquences qui nous échappent, et puis simplement continuer à vivre. Apprend à aimer avant d’apprendre à vivre, en somme apprend à être heureux, à découvrir la réalité, cette si belle réalité. Apprend à te découvrir à travers quelqu’un d’autre. Apprendre à aimer, comme apprendre à vivre déjà aussi, apprendre à être heureux. Pas ce bonheur de merde dont tout le monde parle sans réellement en savoir la signification, non ce bonheur là, celui que je vivais. Et après tu seras ce qu’est vivre.


Dimanche 21 novembre 2010 à 15:27


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L’inconnu , et le savoir permanent embrassant le même avenir.  La peur, l’appréhension, l’absence de raison. Un changement ou finalement juste une évolution , un temps qui se prolonge chaque jour, un temps où l’impossibilité existait. Ce temps qui est devenu si beau, si prestigieux aux yeux des plus chanceux. Chanceuse . Un rêve, une nostalgie, un avenir proche, un petit bout . Et un petit bout, de bonheur, de sourire, de sentiment, de changement, de clarté, de chou . Des réflexions interminables se terminant en un sourire presque insoupçonnable, des mots anodins aboutissant à un réel quelque chose. Putin que c’est bon d’être jeune, sans expérience de la vie. Nous ne savons pas grand chose.  Regarde dehors, ce soleil qui tape sur ta fenêtre pour te demander de sortir un peu, pour te changer les idées alors que toi tes idées tu les aimes comme elles sont . Préférant taper, sur un clavier . Ou griffonner, sur du papier. Et puis je me dis que , çà faisait tellement longtemps que çà ne m’était pas arrivé , sentir mon cœur battre. Ahah, comme s'il pouvait s'arrêter. Croyant presque qu’il transperce votre peau. J’ai du mal à réaliser. J’ai l’envie de me baigner la nuit sur une plage déserte, courir à l’inconnu en me demandant qui me récupèrera à l’arrivée, rêver et imaginer ce monde . Car tout se réalise un jour. La vie est tellement longue en fait .Et c’est çà qui donne l’envie d’attendre parfois , ou pas. Croire en ce que la vie peut offrir, les plus beaux cadeaux, les plus belles preuves accomplies. Car tout ne tient qu’à des preuves. Les gens changent et nous aussi . On a tous besoin de changement un jour ou l’autre. Il faut peut être avoir eu peur, avoir eu très peur, ou être passer à côtés du ravin de la vie , il faut peut être avoir çà pour se rendre compte que finalement tout ne tient qu’à nous, metteur en scène de la réalité. Il n’y a que nous qui pouvons changer l’avenir qui se dessine devant nous. Prendre quelques affaires, se tirer avec cet enfant, ce petit bébé, prendre un appart et vivre. 

Vendredi 26 novembre 2010 à 20:15


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Doux instants.
                        Sais-tu à quel point un simple petit rien, peut faire un grand tout. Ce grand tout qui t’emmène loin, loin dans ta vie, dans ta réflexion, loin tout court. Loin je ne sais où d’ailleurs car la question ne se pose pas. On ne répond pas souvent à toutes ces maudites questions. Une question n‘est qu’une torture de l’esprit dans laquelle on s’aventure en une certaine recherche, dans laquelle on se perd parfois, dans laquelle on se complique tout simplement l’existence. Rien ne peut être plus beau, rien ne peut égaler cela. Rien, rien. Ou peut être que si. Je ne sais plus vraiment où je vais, où me guideront ces pas asse hésitants, hésitants sur la façon dont tout le reste pourra découler de chaque action commise chaque instant. Ces pas ne savent pas, mais ce sont les miens, et moi, le sais-je ?
Je sais que tout arrive, que tout se réalise, car tout s’est réalisé, tout ce que j’imaginais, et je crois que rien n’est fini. Car finalement si cela ne me rend pas heureuse par sa réalisation, ce sera simplement que la simple idée que cette chose puisse se réaliser, se sera simplement et tranquillement effacée de mon esprit. Je ne garde pas en réserve trop d’espoir incertain. Je me contente de croire à ce qui est croyable.Ou pas,  la vie transforme tout ca. Je me surprends surprise de ces événements, je me surprends à y repenser, je me surprend à me ré-imaginer, je me surprend à bon nombre de choses effacées de ma mémoire, si bien effacées d’ailleurs, ou bien seulement rangées dans ces petits tiroirs si bien ordonnés, mais qui se mélangent si souvent. Et, surtout, enfin pourrais-je dire, je me fais surprendre par leur réalisation, si bien que je ne sais plus à quoi croire, à quoi ne plus croire, les irréalisables et le reste. Tout est une question de hasard, de chance pas toujours bien placée, certes, mais un hasard qui chamboule tout, un hasard si palpitant, que seule moi pourrait en saisir l'importance, la si grande signification. Rien n'est plus beau que de voir des espoirs perdus se réalisés, rien n'est plus beau, je l'assure. Par preuves sans nul doute, pas expérience, comme si j'en avais une. La vie, la vie, oui la vie est fantastique. Ne pas fermer les yeux sur une réalité évidente, ne pas fermer les yeux sur ces émotions en surabondance, ne pas ce dire que c'est comme ça et que ca ne pourra changer, on ne peut s'interdire de désirer, d'aimer ou d'adorer, on ne peut s'interdire ce qu'on veut le plus au monde, on ne peut se faire ça. La vie est courte et longue à la fois, comme dirais les Sophistes, tout dépend à quoi on la compare, mais il faut savoir, avant tout, avant même de naitre, qu'il faut en profiter, chaque seconde. Ne pas les laisser partir, s'envoler, ne t'éloigne pas de tous ceux là si ils comptent. Car le remord est la pire des choses, bien pire que tout. Le regret est différent, vaut-il peut être mieux se tromper, se rendre compte qu'on a fait une erreur, plutôt que de ne même pas y avoir goûter. Chacun son point de vue en fait. Profite mais avant tout, réfléchi, un peu pas trop.
Ils se sont vus, par hasard, un hasard implacablement voire totalement planifié et il l’a regardée comme jamais il avait pu le faire auparavant, car là c’était différent, là c’était un moment impossible, irréalisable mais peut être réel finalement, il l’a regardée longuement sans un mot, sans une expression mais ses yeux le trahissaient, d’une trahison fatale, la pire des trahisons même je dirais. Il s’est approché lentement et s’est enfui. Tel un voleur, tel un brigand, un tyran. Parti à l’autre bout du monde. Laissant un mot, un vulgaire petit bout de papier rose, le genre de feuille de brouillon dont on ne se sert jamais. Personne n’a jamais su ce qu’il y avait annoté. Car il ne fallait pas savoir, personne ne l’a découvert, personne n’a même cherché à le découvrir. Pas même elle. Je crois que le monde est accablé, accablé d’un certain nombre de choses, toutes aussi particulières et uniques les unes que les autres, des faits, gestes, manières, pensées, imagination, réalisation, espoir et désespoir, surprise et bonheur infini. On passera par chacune de ces phases, on s’arrêtera dans la dernière. Engloutis sous cette épaisseur de béton, un amour infini. Je vis un amour infini, terminé depuis longtemps. Ne me regarde plus.

Dimanche 28 novembre 2010 à 20:49

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