anchored-em
Et il arriva
Jeudi 22 avril 2010 à 21:12
Le temps reprenait doucement son cours .
Lundi 1er novembre 2010 à 10:13
Te sens-tu sentimentalement capable ?
Je crois que rien est facile, rien n’est réellement simple, l’interprétation fait tout, strictement tout, je l’assure le confirme et l’affirme en toute insouciance. L’interprétation écrit le cours des choses, invente un bonheur dissipé ou anéantie légèrement une existence parfois un peu trop fragile. L’interprétation te donne le droit de voir les choses de la manière dont tu le désires, elle donne souvent des ailes, mais en même temps te prive d’une certaine liberté, car l’interprétation ne se contrôle pas toujours. Elle peut certes se distinguer de différentes façons, chercher à cœur perdue une situation frôlant la perfection pour se rassurer mais au fond, à l’intérieur une seule persiste, la seule, l’unique car il arrive, en effet, d’être conscient, de se rendre compte aussi simplement que ca le soit, de ce qui se passe, en fait. C’est celle dont tu pourras te passer, involontairement, celle que tu ne pourras dissimuler, celle qui correspondra à ce caractère si personnel que l’on possède malgré toute tentative, tout souhait. Celle qui changera les choses, ou non. Il faut un sacré cran pour vivre, pour surmonter peut être tout ce qui se mettrait sur notre route, en travers de notre chemin ou même naviguant toute une vie près de nous, du courage, de l’espoir même ; l’espoir ne peut se mettre de côté, il fait avancer parfois reculer, il donne un sourire parfois ironique et moqueur, il apporte le peu de force qu’il nous reste au fin fond des entrailles, il permet la survie ; cela ne peut être mis de côté ou simplement interdit par ce subconscient voulant tout contrôler. Notre inconscient est la plus belle vérité que nous pouvons exprimer, la plus vraie, la plus sincère, la plus interdite peut être. Décidons-nous réellement de notre vie, des aléas et péripéties survolant cette existence bien trop mouvementée, je crois que rien est joué, que rien est déterminé, je crois que tout reste encore à faire, que rien ne peut être achevé. On ne termine pas quelque chose, on décide simplement de l’interrompre. A vie. Pour une nuit. Interrompre un bonheur, un malheur, des pleurs ou un moment d’euphorie indéniable. Arrêtons nous le cours des choses selon notre pure volonté ou sommes nous soumis à des lois implacables. Le fil des choses nous surprendra toujours, les événements ne se dérouleront jamais réellement comme on l’aurait aimé, il y a toujours des petits détails, des petits riens perdus au milieu de cette mascarade, qui nous échappent. Ces riens sont souvent tout. On oublie parfois de penser à certaines choses, certains moments, certains détails qui signifieraient toute la différence. Car parfois on ne se rend pas compte de nos gestes, de nos choix, des conséquences de cette immensité. Ces conséquences si importantes, si significatives dans une vie fraîchement dessinée. Et si ces conséquences n’étaient pas à la hauteur, elles nous détruiraient peut être, petit à petit, car on ne se rend compte de nos erreurs que petit à petit, avec le temps comme ils disent, le temps arrange tout mais peut détruire une vie, détruire un personnage si charismatique, détruire un sourire retrouvé. Je crois que le temps fait mal comme un bien fou, je crois que le temps est une belle petite chose assez particulière, qui ne prévient pas, qui passe discrètement sans faire de bruit. Peut être que la vie est faite ainsi en fait, un temps passant, des choix dirigés par je ne sais quoi, des conséquences qui nous échappent, et puis simplement continuer à vivre. Apprend à aimer avant d’apprendre à vivre, en somme apprend à être heureux, à découvrir la réalité, cette si belle réalité. Apprend à te découvrir à travers quelqu’un d’autre. Apprendre à aimer, comme apprendre à vivre déjà aussi, apprendre à être heureux. Pas ce bonheur de merde dont tout le monde parle sans réellement en savoir la signification, non ce bonheur là, celui que je vivais. Et après tu seras ce qu’est vivre.
Dimanche 21 novembre 2010 à 15:27
L’inconnu , et le savoir permanent embrassant le même avenir. La peur, l’appréhension, l’absence de raison. Un changement ou finalement juste une évolution , un temps qui se prolonge chaque jour, un temps où l’impossibilité existait. Ce temps qui est devenu si beau, si prestigieux aux yeux des plus chanceux. Chanceuse . Un rêve, une nostalgie, un avenir proche, un petit bout . Et un petit bout, de bonheur, de sourire, de sentiment, de changement, de clarté, de chou . Des réflexions interminables se terminant en un sourire presque insoupçonnable, des mots anodins aboutissant à un réel quelque chose. Putin que c’est bon d’être jeune, sans expérience de la vie. Nous ne savons pas grand chose. Regarde dehors, ce soleil qui tape sur ta fenêtre pour te demander de sortir un peu, pour te changer les idées alors que toi tes idées tu les aimes comme elles sont . Préférant taper, sur un clavier . Ou griffonner, sur du papier. Et puis je me dis que , çà faisait tellement longtemps que çà ne m’était pas arrivé , sentir mon cœur battre. Ahah, comme s'il pouvait s'arrêter. Croyant presque qu’il transperce votre peau. J’ai du mal à réaliser. J’ai l’envie de me baigner la nuit sur une plage déserte, courir à l’inconnu en me demandant qui me récupèrera à l’arrivée, rêver et imaginer ce monde . Car tout se réalise un jour. La vie est tellement longue en fait .Et c’est çà qui donne l’envie d’attendre parfois , ou pas. Croire en ce que la vie peut offrir, les plus beaux cadeaux, les plus belles preuves accomplies. Car tout ne tient qu’à des preuves. Les gens changent et nous aussi . On a tous besoin de changement un jour ou l’autre. Il faut peut être avoir eu peur, avoir eu très peur, ou être passer à côtés du ravin de la vie , il faut peut être avoir çà pour se rendre compte que finalement tout ne tient qu’à nous, metteur en scène de la réalité. Il n’y a que nous qui pouvons changer l’avenir qui se dessine devant nous. Prendre quelques affaires, se tirer avec cet enfant, ce petit bébé, prendre un appart et vivre.
Vendredi 26 novembre 2010 à 20:15
Doux instants.
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