anchored-em

Et il arriva

Vendredi 26 novembre 2010 à 20:15


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Doux instants.
                        Sais-tu à quel point un simple petit rien, peut faire un grand tout. Ce grand tout qui t’emmène loin, loin dans ta vie, dans ta réflexion, loin tout court. Loin je ne sais où d’ailleurs car la question ne se pose pas. On ne répond pas souvent à toutes ces maudites questions. Une question n‘est qu’une torture de l’esprit dans laquelle on s’aventure en une certaine recherche, dans laquelle on se perd parfois, dans laquelle on se complique tout simplement l’existence. Rien ne peut être plus beau, rien ne peut égaler cela. Rien, rien. Ou peut être que si. Je ne sais plus vraiment où je vais, où me guideront ces pas asse hésitants, hésitants sur la façon dont tout le reste pourra découler de chaque action commise chaque instant. Ces pas ne savent pas, mais ce sont les miens, et moi, le sais-je ?
Je sais que tout arrive, que tout se réalise, car tout s’est réalisé, tout ce que j’imaginais, et je crois que rien n’est fini. Car finalement si cela ne me rend pas heureuse par sa réalisation, ce sera simplement que la simple idée que cette chose puisse se réaliser, se sera simplement et tranquillement effacée de mon esprit. Je ne garde pas en réserve trop d’espoir incertain. Je me contente de croire à ce qui est croyable.Ou pas,  la vie transforme tout ca. Je me surprends surprise de ces événements, je me surprends à y repenser, je me surprend à me ré-imaginer, je me surprend à bon nombre de choses effacées de ma mémoire, si bien effacées d’ailleurs, ou bien seulement rangées dans ces petits tiroirs si bien ordonnés, mais qui se mélangent si souvent. Et, surtout, enfin pourrais-je dire, je me fais surprendre par leur réalisation, si bien que je ne sais plus à quoi croire, à quoi ne plus croire, les irréalisables et le reste. Tout est une question de hasard, de chance pas toujours bien placée, certes, mais un hasard qui chamboule tout, un hasard si palpitant, que seule moi pourrait en saisir l'importance, la si grande signification. Rien n'est plus beau que de voir des espoirs perdus se réalisés, rien n'est plus beau, je l'assure. Par preuves sans nul doute, pas expérience, comme si j'en avais une. La vie, la vie, oui la vie est fantastique. Ne pas fermer les yeux sur une réalité évidente, ne pas fermer les yeux sur ces émotions en surabondance, ne pas ce dire que c'est comme ça et que ca ne pourra changer, on ne peut s'interdire de désirer, d'aimer ou d'adorer, on ne peut s'interdire ce qu'on veut le plus au monde, on ne peut se faire ça. La vie est courte et longue à la fois, comme dirais les Sophistes, tout dépend à quoi on la compare, mais il faut savoir, avant tout, avant même de naitre, qu'il faut en profiter, chaque seconde. Ne pas les laisser partir, s'envoler, ne t'éloigne pas de tous ceux là si ils comptent. Car le remord est la pire des choses, bien pire que tout. Le regret est différent, vaut-il peut être mieux se tromper, se rendre compte qu'on a fait une erreur, plutôt que de ne même pas y avoir goûter. Chacun son point de vue en fait. Profite mais avant tout, réfléchi, un peu pas trop.
Ils se sont vus, par hasard, un hasard implacablement voire totalement planifié et il l’a regardée comme jamais il avait pu le faire auparavant, car là c’était différent, là c’était un moment impossible, irréalisable mais peut être réel finalement, il l’a regardée longuement sans un mot, sans une expression mais ses yeux le trahissaient, d’une trahison fatale, la pire des trahisons même je dirais. Il s’est approché lentement et s’est enfui. Tel un voleur, tel un brigand, un tyran. Parti à l’autre bout du monde. Laissant un mot, un vulgaire petit bout de papier rose, le genre de feuille de brouillon dont on ne se sert jamais. Personne n’a jamais su ce qu’il y avait annoté. Car il ne fallait pas savoir, personne ne l’a découvert, personne n’a même cherché à le découvrir. Pas même elle. Je crois que le monde est accablé, accablé d’un certain nombre de choses, toutes aussi particulières et uniques les unes que les autres, des faits, gestes, manières, pensées, imagination, réalisation, espoir et désespoir, surprise et bonheur infini. On passera par chacune de ces phases, on s’arrêtera dans la dernière. Engloutis sous cette épaisseur de béton, un amour infini. Je vis un amour infini, terminé depuis longtemps. Ne me regarde plus.

Rien qu'un signe.

Tout en me disant que.

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